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  • Matthieu Gaines
  • Amateur, dans le désordre, de littérature, de poésie, de musique, enfin de tous les mots.
  • Amateur, dans le désordre, de littérature, de poésie, de musique, enfin de tous les mots.

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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 09:41

Bonjour à toi, lecteur égaré - ou non.

Ce blog ayant fait son temps, mes textes migrent sur https://silenceecrit.wordpress.com/

Au plaisir de t'y rencontrer

Matthieu

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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 18:40

Que l’on s’en aille

et c’est la fracture

qui résonne

on se chamaille

ou l’on frissonne

plus vraiment sûrs

frappant d’un coup fatal

sous mon armure

sous mes écailles

tu m’empoisonnes

et moi je te capture

douleur métal

douce figure

je t’emprisonne

nos entailles

ne sont à personne

qu’à nous bien sûr

embrassons nos blessures

enlaçons nos failles

que l’on perdure

que nos retrouvailles

enfin sonnent

le retour de jours qui rassurent

azur.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 19:10

T’espérer idéale

et tes lèvres rêver

lentement soulever

ton mystère et ses voiles

vouloir te dévorer

de douceur en scandale

 

que ne puis-je aujourd’hui

choisir un tel bonheur

simple et plein de douceur

au lieu de quoi l’ennui

tient mes jours et mes heures

et s’accroche à ma vie

 

qui n’a jamais souffert

n’adora qu’à moitié

et je veux t’adorer

qu’importe si je perds

mon sommeil mes pensées

lorsque tes bras m’enserrent

 

mais je désire en vain

et mes vœux sont poussière

qui s’envolent en l’air

je te verrai demain

comme je t’ai vue hier

je te verrai de loin.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:19

Rêver comme un écho chaque instant près de toi

et n’oser m’éveiller que lorsque tu te livres

à tes côtés me sentir ivre

et libre pour une heure un bonheur hors-la-loi

 

d’heure en heure t’attendre et te revoir trop tard

espérer chaque jour que la nuit ralentisse

chaque nuit que le jour pâlisse

et ces moments offerts regretter leur départ

 

si je pouvais des jours durant pour ton sourire

ensorcelé comme en un conte m’endormir

ne m’éveillant qu’à ta rencontre

 

mais chaque seconde à ma montre

m’est un cruel abîme où je crains ton oubli

tant je sais que sans cesse un sentiment faiblit.

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 19:06

As-tu déjà senti le fleuve

son flot grandit jour après jour

en avril en décembre et qu'il neige ou qu'il pleuve

il trace son parcours

 

parfois brûlant comme de lave

et d'autres fois chargé de glace

le fleuve se poursuit sans but et sans entrave

il coule et le temps passe

 

inconcevable force il coule

et chaque décision l'entraîne

et renforce son flot qu'immuable il enroule

et sur ta vie s'enchaîne

 

as-tu déjà senti son cours

inaltérable t'emporter

et sa force c'est toi qui la nourrit toujours

depuis que tu es né

 

coule-toi longtemps dans le fleuve

tant que tu peux en profiter

elle arrive bientôt et d'une force neuve

elle va tout dévier

 

sans dire un mot et sans un geste

en se tenant simplement là

le fleuve immense et toute une vie comme lest

se retournera sur ses pas.

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 16:18

De tes bras qui m'attirent

ne garder qu'un parfum

qu'un mirage un refrain

n'espérer qu'un sourire

 

m'inventer une histoire

au fond de tes yeux sages

et n'offrir pour visage

qu'un palais des miroirs

 

leur offrir mon départ sur le prochain navire

si je peux conserver un peu ton souvenir

et tout abandonner le coeur brisé sourire

mais oublier ton nom pas pour tout un empire

 

déchirer mon passé

j'en suis capable aussi

si je pouvais ainsi

espérer t'enlacer

 

mais qu'on me donne un dieu

l'ordre de l'adorer

d'un mot je l'abattrai

pour l'espoir de tes yeux

 

leur offrir mon départ sans espoir de retour

si je peux conserver nos souvenirs trop courts

et tout abandonner me perdre pour toujours

mais oublier ton nom jamais pas un seul jour

 

j'ai renversé mes doutes

et n'ai plus que ta loi

mais qu'importe ma voix

tu ris quand tu m'écoutes

 

leur offrir mon départ comme ultime victoire

si je peux conserver l'idée de ton regard

et tout abandonner me maudire et déchoir

mais oublier ton nom c'est vivre dans le noir.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 16:50

J'avais laissé dans l'eau tant d'obscures paroles

à la seule nature ou à toi destinées,

l'hiver est survenu qui les a pétrifiées

ces chansons pour l'oubli aux sombres auréoles.

 

Dans ce cristal nouveau à présent purifiés

les mots me semblent crus, eux que je voulaient fous.

Combien j'ai regretté ces rimes sur ton cou !

Sur tes lèvres cerise ô combien j'ai rêvé...

 

Ressonges-tu parfois lorsque craque le givre

aux timides chaleurs que dessous la façade

nous-mêmes nous vivions, écoeurés du trop fade,

du quotidien morose, et nous rêvant comme ivres,

 

aux transports hésitants, aux discours à demi,

à nos quinze ans qu'on fit revivre par hasard ?

Quand tant de solitude emplissait nos regards,

il a suffi d'un mot et nous avons frémi.

 

J'avais laissé tant d'eau, tant de terre et de ciel,

j'avais mis tout un monde entre cette autre et moi,

il t'a suffi d'un rire et j'étais sous ta loi,

il t'a suffi d'un jour et je disais C'est elle.

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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 23:37

À trop vouloir oser,

les yeux mi-clos le sourire hésitant,

qu'avons-nous dit dans ces moment gâchés :

moins que tout, la fracture ou le néant ?

 

Rieur je leur dirai

Elle a passé comme un mois de juin passe

et jaunit, croix sur le calendrier ;

et mon rire me sera trop vivace.

 

Peut-être dans tes phrases

je resterai dans les respirations,

caché dans ces silences que l'on croise

quand personne ne fait plus attention.

 

Nous étions dès l'abord

deux souvenirs qui marchions côte à côte

sans le savoir, deux espoirs déjà morts,

tant de bonheur dans nos yeux, tant de fautes !

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 20:05

Si les cieux ont crevé toute leur eau d'hiver

Mais n'ont pas su noyer l'espoir

C'est elle

Comme un avril qui s'est perdu

 

Si la terre a tremblé jetant à bas les murs

Mais n'a pas su briser les hommes

C'est elle

Comme un soleil de réconfort

 

Si le temps s'est enfui aspirant au silence

Mais n'a pas su sécher les rires

C'est elle

Comme un sourire au coin des lèvres

 

C'est toujours elle au plus profond des nuits de doute

Ainsi qu'un matin qu'on espère

C'est elle

Comme une aurore après la pluie

 

Et c'est elle toujours qu'on rêve à nos côtés

Ainsi qu'une discrète amie

C'est elle

Pour tous les jours toutes les nuits

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 18:02

Les soleils couchés

dans le Rhin s'emmêlent

au rebord du ciel

tout effiloché

les soleils qui dansent

dans les flots lissés

aux franges glacées

du Rhin sans méfiance

chacun à son tour

s'abîment joueurs

ultimes lueurs

qui sombrent toujours

sous les eaux d'argent

novembre se passe

et les soleils glacent

dans le Rhin changeant

moi j'observe et j'erre

aux abords du Rhin

et mes pas sereins

crissent au jour d'hiver.

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